Monde

Gaza face à l’urgence humanitaire : 1 000 camions d’aide quotidiens nécessaires pour éviter la famine,  les enfants privés de lait

Publié le

Gaza – Les autorités locales de l’enclave palestinienne ont lancé un appel urgent ce vendredi, estimant que 1 000 camions d’aide humanitaire et un million de litres de carburant par jour sont nécessaires pour répondre aux besoins vitaux de la population et éviter une catastrophe humanitaire.

Une situation humanitaire critique

  • Besoins alimentaires : La quasi-totalité des 2,3 millions d’habitants de Gaza dépendent désormais de l’aide humanitaire pour survivre.
  • Santé en crise : Les hôpitaux, privés de carburant et de matériel, peinent à fonctionner. Les autorités réclament la mise en place d’hôpitaux de campagne.
  • Déblaiement impossible : L’absence d’équipements lourds empêche de retrouver les corps sous les décombres des bombardements.

Un cessez-le-feu fragile

L’accord humanitaire conclu le 24 novembre avait permis une trêve de 7 jours, prolongée à plusieurs reprises avant sa rupture ce vendredi. Selon les termes initiaux :

  • Échange de prisonniers : Libération de femmes et mineurs palestiniens contre des otages israéliens.
  • Acheminement d’aide : Augmentation temporaire des convois vers Gaza.

Les Forces de Défense Israéliennes (FDI) ont accusé le Hamas d’avoir violé la trêve, justifiant la reprise des frappes aériennes.

Responsabilités et tensions régionales

Les autorités de Gaza tiennent Israël et la communauté internationale, notamment les États-Unis, pour responsables de l’escalade, tandis que :

  • Israël maintient son blocus total sur l’enclave.
  • Le Hamas justifie son attaque du 7 octobre par « la défense d’Al-Aqsa » à Jérusalem.

la population survit désormais dans des conditions désespérées, contrainte de se nourrir de conserves périmées et de farine avariée, tandis que les enfants souffrent dramatiquement du manque de lait infantile.

Une crise alimentaire sans précédent

  • Plus de lait pour les enfants : Les familles tentent de remplacer le lait par des substituts inadéquats, exposant les plus jeunes à des carences graves et à des risques sanitaires.
  • Pain devenu un luxe : Des Gazaouis en sont réduits à chercher de la farine pourrie, qu’ils refusaient au début de la guerre, pour tenter de fabriquer du pain – un aliment de base désormais inaccessible pour beaucoup.
  • Régime alimentaire dangereux : Les conserves et denrées non périssables, souvent impropres à la consommation, constituent l’essentiel des repas.

Un désespoir grandissant

Les bombardements incessants et le blocus israélien ont plongé Gaza dans une catastrophe humanitaire :

  • 2,3 millions de personnes en situation de famine imminente (ONU).
  • 90 % des enfants souffrent de malnutrition aiguë (UNICEF).
  • Les boulangeries fermées par manque de farine et de carburant.

Quitter la version mobile