*(Monte-Carlo) – À l’occasion du E-Prix de Monaco, nous avons vécu une expérience unique : un tour complet du circuit mythique en passager d’une Maserati MCXtrema de 730 chevaux. Récit d’une immersion sensorielle au cœur du tracé le plus prestigieux de la Formule 1.*
Préambule : Une parade historique avant l’E-Prix
Quelques minutes avant le départ de la course de Formule E, Maserati organisait une parade exceptionnelle avec :
- La récente Tipo Folgere de Formule E pilotée par Daniil Kvyat
- La légendaire 250F des victoires de Moss (1956) et Fangio (1957)
- Une GT2 version route, reine des compétitions GT années 2000
- L’ultra-exclusive MCXtrema (62 exemplaires seulement) dans laquelle nous avons pris place
Sainte-Dévote : Premières sensations
Dès la montée de Beaurivage, les particularités monégasques apparaissent :
– La piste semble se rétrécir à mesure que la vitesse augmente
– Les glissières de sécurité paraissent dangereusement basses
– Le champ de vision se réduit à ce qui touche presque la piste
« À Monaco, tout paraît plus étroit et plus dangereux qu’à la télévision », confirme Andrea Bertolini, notre pilote et ancien champion GT.
De Massenet au Casino : L’illusion d’optique
La descente vers Mirabeau révèle des surprises :
- La pente est bien plus abrupte qu’elle n’y paraît à l’écran
- La zone d’échappement où Rosberg s’était crashé en 2014 semble minuscule
- Les tribunes deviennent invisibles pour le pilote concentré sur sa trajectoire
Le Tunnel : Mythe vs Réalité
Contre toute attente :
– L’éclairage est excellent à l’intérieur
– Le bruit du moteur y est amplifié de façon spectaculaire
– La sortie est moins éblouissante qu’imaginé (grâce au temps couvert)
Secteur Port : Changement d’atmosphère
Après l’isolement des premiers virages, le port offre :
- Un contact visuel direct avec le public survolté
- Une énergie palpable des tribunes bondées
- La statue du nageur qui surprend par sa présence imposante
Rascasse : Où la magie opère
Dernière révélation majeure :
– La courbe paraît plus large qu’à la télévision
– On comprend mieux les audacieuses manœuvres comme celle de Bianchi en 2014
– Une irrésistible envie de repartir pour un tour malgré la fin du parcours